Voilà, tout le monde est prêt ! vous avez 5 minutes devant vous lors desquelles vous vous exprimez sans aucun filtre face aux personnes de votre entourage. Vous dites, en gros, ce que vous pensez des gens autour de vous. Ça marche au travail mais aussi à la maison. Allez, C’est parti !

Voyez, c’est pas facile. Parce que nous avons tous conscience que pour faire collectif, pour faire famille ou équipe, nous devons contrôler nos émotions, ajuster nos pensées, retenir nos mots. En gros pour faire société, nous devons renoncer à dire [pour les plus courageux lisez Totem et tabou de Freud (1913), très explicite à cet égard et pour les téméraires lisez ensuite Malaise dans la culture (1930)].

Au travail cela signifie que chacun d’entre nous joue avec ses émotions pour que le collectif  fonctionne. Chaque ajustement est un élément de la dette émotionnelle.
Parce que l’émotion, on peut la cacher, elle, elle ne vous lâche pas. Et à la fin de la journée on compte les points ! Plus je me suis ajusté émotionnellement, plus la dette est importante et, en général, on est plus irritable, moins concentré, le sommeil de moins bonne qualité. Pour savoir qui est impacté, il suffit juste de savoir qui se rendort tranquillement à 4h du mat après que le petit dernier se soit réveillé et qui tourne en boucle ses problèmes de boulot !

La logique voudrait que si le travail génère le contexte émotionnel, le travail devrait le réguler par des pratiques de gestion à la main des équipes et des managers.
Cela signifie que nos experts FOR HUMAN devraient trouver dans vos organisations des pratiques institutionnalisées de gestion / régulation des émotions.

Combien de temps en heures ? non, en minutes ? non, non, en secondes, dédiez vous collectivement à la gestion des émotions au travail ?

Voilà de quoi poursuivre la discussion. Tiens, Jean-Claude revient, si on parlait d’autre chose.

Et pour un regard décalé sur les émotions, voir le tuto décalé de « Tout le monde s’en fout« .

* Photo by Aziz Acharki on Unsplash